Grande Randonnée :
    le Portage Alternatif

Portage parce que le marcheur ne porte pas ses bagages : Ils sont transportés par un véhicule.

Alternatif parce que :
               > la conduite du véhicule de transport est assurée alternativement par chacun des marcheurs.
               > ce système est une alternative aux moyens habituels de portage des bagages.
Le principe :
(d'après une idée de Danielle)
balisage GRUn groupe de marcheurs utilise un véhicule pour transporter l'essentiel de leurs bagages, sans faire appel à une personne extérieure ou une entreprise pour gérer ce véhicule : Le service en est assuré tour à tour par chacun des marcheurs.
C'est un système COOPÉRATIF.

Le but :
Economie et indépendance : Le groupe gère lui-même son véhicule et ses choix de longueur d'étape et de mode de halte nocturne : camping sauvage ou terrain de camping. Toutefois, le portage en ne limitant pas le matériel au strict minimum (pas de problème de poids) rend le camping beaucoup plus confortable.

Le groupe :
Cette pratique convient bien à un groupe de 3, 4 ou 5 personnes, marchant de préférence au même rythme et acceptant de gérer le portage chacune à son tour en rotation, aux dépends de sa journée de marche.

Le matériel :
 • Une voiture, de taille moyenne au moins
 • Une tente principale (où l'on tient debout) sert de salon-salle-à-manger et de chambre pour 2 pers.
 • Une ou plusieurs tentes secondaires où couchent les autres personnes.

Le projet actuel :
Le-Puy-en-Velay -> Moissac (82) en 2 semaines (=> 25 km/jour mini., voir plan de marche) durant le mois d'août (certainement à partir du 8).
Contact : GRPA@sanssat.net
Le système :
Au matin, après toilettes et petits déjeûners, le groupe range -tous ensemble- les tentes et tout le matériel dans le véhicule.
Ensuite, départ des marcheurs, qui ne prennent avec eux que ce dont ils ont besoin pour leur journée de marche : eau, nourriture, pélerine, cartes, appareil photo (APN), crème solaire... rien de bien lourd... Le sac n'est pas un boulet qui ruine le dos et limite la progession.

Le "chauffeur" du jour part de son côté avec la voiture vers le lieu de halte qui aura été décidé par le groupe. En route il assure le ravitaillement en eau (jerricans) et en nourriture, l'envoi de courrier ou autres services à l'attention de ses équipiers.
Si le camping sauvage est possible, il en cherche l'emplacement exact et demande l'autorisation au propriétaire du terrain et le communique par téléphone aux marcheurs. En terrain de camping, il prend possession de l'emplacement et installe les tentes.

tente en camping sauvageLe chauffeur peut disposer du temps libre de sa journée pour se reposer, ou faire d'autres activités, il peut marcher aussi un peu avec le groupe lors de son départ ou aller à sa rencontre près de l'arrivée, ou venir déjeûner avec, si l'endroit est assez accessible. En dehors du service de portage dû au groupe chaque "chauffeur" organise cette journée comme il le veut.
Les effets :
Les étapes ne sont pas moins longues, mais les périodes de repos (soirées et nuits) sont plus agréables...
randonneur trop chargé En cas de journée très défavorable (grosse pluie, orage), le groupe peut décider d'ajourner la marche et d'utiliser le véhicule pour aller visiter le patrimoine local ou les musées des environs.

Sans frais supplémentaires (ni aliments déshydratés ni passages obligatoires en restaurant pour se refaire une santé) la nourriture peut être plus équilibrée et plus variée.

Le groupe peut disposer d'un campement plus confortable (gros gaz camping deux feux, matelas pneumatiques, éclairages, sièges,...) de linge de rechange plus complet, de deux ou trois paires de chaussures chacun, et de quelques équipements complémentaires : chargeurs (pour piles des APN, mobiles, lampes de poche), barbecue, ordinateur portable, livres, instruments de musique,... Ainsi le bivouac peut-être un bon moment en groupe !

Le "manque-à-marcher" (1 jour sur 3, 4 ou 5) de cette forme de randonnée n'est pas, au final, synonyme de privation car il permet de profiter mieux des périodes de marche et de l'ensemble du périple, et cela de façon économique.
A condition de trouver les bons partenaires, ce moyen permet de réussir des marches d'une ou plusieurs semaines qui seraient pour certains trop compliquées ou pénibles.   LC