A la fin du
XIXème siècle survint ici, et pour une soixantaine
d'années, ce que l'on peut nommer "l'ère Noailly"
tant elle a influencé le village.
La famille Noailly ayant acquis une
part importante des terres du village y a placé des métayers, logés dans des
fermes dispersées construites ou rebâties dans ce but
afin de permettre une exploitation agricole rationnelle. |
Les bâtiments furent bâtis en pierre calcaire du pays
recouverte d'un enduit beige clair régulier laissant
apparaître, aux angles et autour de toutes les ouvertures,
les renforts très réguliers en pierre. Les toitures
sont couvertes de tuiles bourguignonnes.
Le puits était équipé d'une pompe à bras rotative métallique assurant un bien meilleur approvisionnement que le système traditionnel de la chaîne et du seau. Côté hygiène, le progrès fit élever dans chaque jardin un édicule de ciment, qu'on ne savait toutefois pas encore raccorder à un système d'assainissement et qui, le progrès ayant fait entrer cette fonction dans l'habitat, sert aujourd'hui... d'abri à outils. Le style Noailly est visible un peu partout sur la commune et, dans une moindre mesure, sur les communes limitrophes. Ainsi l'ancestral Vieux Ponçu lui-même, suite à son rachat par Paul Noailly après la Grande Guerre se vit adjoindre 2 bâtiments typés disposés en angle pour recréer l'effet de cour centrale, lors de sa rénovation en 1925 par l'entreprise Labaye de Magnet. Par ventes successives par les héritiers, le domaine fut progressivement démantelé et perdit de son caractère mais laisse une empreinte esthétique particulière.
Maison de Monsieur Lucien Grenier, à
Gobertières
|